La nuit, lorsque je sommeille,
Qui vient se pencher vers moi ?
Qui sourit quand je m’éveille ?
Petite mère, c’est toi.
Qui, pour que je sois bien sage,
Doucement prie avec moi ?
Qui d’un ange a le visage ?
Petite mère, c’est toi.
Qui gronde d’une voix tendre,
Si tendre que l’on ne soit
Repentant rien qu’à l’entendre ?
Petite mère, c’est toi.
Qui pour tous est douce et bonne ?
Au pauvre ayant faim et froid ;
Qui m’apprend comment on donne ?
Petite mère, c’est toi.
Qui, me montrant comme on aime,
Sans cesse pensant à moi,
Me chérit plus qu’elle-même ?
Petite mère, c’est toi.
Quand te viendra la vieillesse,
A mon tour veillant sur toi,
Qui te rendra ta tendresse ?
Petite mère, c’est moi.
Sophie Hüe
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